« Ce n’est pas un concert dessiné, ce n’est pas non plus une performance théâtrale. Ces trois artistes ont clairement inventé un concept » 

« Lumière, silence, le bruit d’un crayon qui court sur le papier, des formes prennent vie. Puis des notes, la voix de Wilfried s’élève presque comme un cri tribal (…) La silhouette de Camille se superpose à l’aquarelle de Florent dans une grâce aérienne dont je ne sais si elle est plus forte du côté du pinceau ou des mouvements.
En me laissant porter par le voyage proposé, une expression en vogue me vient : l’agilité collective. Chacun avec son art, ils composent ensemble un clip, où tout congrue au point qu’on se demande si c’est fait exprès, si c’est le fruit du hasard ou la digestion que j’en fais. Comme lorsque Wilfried chante le mot « chien » et que le pinceau de Florent met pile de la couleur sur le chien qu’il a dessiné. Ou encore quand le pinceau laisse une bulle d’air colorée qui glisse sur le papier tandis que Camille glisse sur la scène… Au bout d’une heure dix, quoi c’est déjà fini ? La magie a bien pris.» 

« Nous allons écouter le dessin, regarder la musique et peut-être dessiner la danse »